La folie et la maladie, sorts divins ou péchés matérialisés ?
Rompre avec le SPLEEN BAUDELERIEN
Le "Nouveau Spleen" se veut une rupture franche entre deux états d'esprit.
Baudelaire, premier ambassadeur du "Spleen de Paris", nous invitait à nous placer en observateur de nos sentiments et de notre sort, les mettre en récit et embellir le laid par la prose.
La mélancolie ainsi promue permettait de prêcher un mal de vivre devenu l'unique muse de tous les arts.
Ce n'est que par la suite qu'Albert Camus, repreneur inavoué de ce spleen et successeur du contemporain de Baudelaire, Oscar Wilde, nous a incité à ne faire qu'un avec nos démons en acceptant la laideur de toute chose et apprendre à vivre et nous complaire dans ce tableau désastreux.
Le Nouveau Spleen ne porte aucun secret en lui sur la réalité du monde ni la solution à tous ses maux.
Il défend le mouvement et l'action comme ripostes fiables au contentement d'une société face à la détresse, la maladie et le rejet de toute responsabilité.
Le héro et l'antihéro ne sont pas forcément deux âmes distinctes