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Est-elle funeste

C’est bien cela que ressent le rocher enfoui.

C’est bien la que se réfugient les morts du soir.

Il est bien de ce mal que nous nous tordons tous.

Que la rose amoindrie se souvienne d’ici

De sa belle dignité et son humble devoir

De son allègre épine, qui couteaux et dagues, émousse.


De ce vent, la voilà au bord de ce gouffre.

Elle qui dédiait ses pétales au vent du Sud,

De la plaine fleurie elle est prisonnière du souffre.


Acclamons ces morts du beau dédale funeste

Qu’ils voient dans le pétale le refuge d’existence.

Nous serons bientôt leurs hôtes consenties.

D’un avenir illusoire que l’eau pourpre dégage

Nous y voila tous assortis d’un temps de mirage

J’acclame ce nouveau Roi, qui de ses ailes sombres

Agite le courant tumultueux du naufrage

Et de ses serres fatiguées, tombent ses proies lacérées.

- Catherine, Spleeneuse

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