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Je vous appelle

Regarder autour de soi. Tel était le maître mot.

Le regard porte et divague à celui qui le guide.

Il emmène sans conséquence et enseigne sans attente, toute personne quelque peu habile et curieuse de savoir paraître.


Une belle métamorphose subjective de l'immuable, une interprétation poétique des machines et des passants.


Une fine étude des détails et de l'esthétique, qui nous montre ce que le bout de notre nez atteint, et ce que notre imagination dépasse.

Regarder autour de soi et jauger, peser, critiquer, admirer, sourire, fredonner, sentir avec le regard ce qui nous relie tant à cette sphère.

Toucher sans se blesser à ce qui nous paraît ardent, et s'autoriser un accès sans fin à la beauté du monde, même dans sa crasse et ses débauches les plus profondes.


S'autoriser le luxe du danger et l'appréciation du laid, en ouvrant son être à sa fenêtre.



Le regard de la gargouille sur le monde. Un consensus entre la protection et le jugement hautain de ses protégés. Peut-être ne verront-ils jamais ce qu'elle a eu la chance d'observer.

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