Maline Amalina, tête penchée sur ses questions
Elle regarde le ciel de ses yeux grands émerveillés
Consumée de ses idées encore vacantes,
Elle ère avec douce ignorance. Pauvre, pauvre jeune fille au malheur asservi
À sa bêtise et à la joie plaisante mais insolente
De ses maigres connaissances.
Maline Amalina, tu ne t'en rends pas encore compte
Mais ta main déjà s'entache au rythme des mouvances.
Tête baissée sur les empreintes que tu laisses sur le sable
Tu ne vois pas déjà le chemin que tu as foulé ni planifie ton trajet.
Balancée en deux foulées, tes pas déjà
Piétinent et ravagent.
Ton joli rire, tu ne le sais pas encore,
Tonne et assaille
De l'autre côté de la plage.
Maline Amalina, tu ne t'en rends pas encore compte
Mais ta main s'entachera par tes propres pas.
- Spleeneuse
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